Il ne s’agit pas ici de parler de religion mais de croyances déterminant notre perception de la réalité. La croyance est en général issue du milieu dans lequel nous vivons, adhérant à des valeurs, des idées, incitant à des opinions.
L’ancrage d’une croyance s’opère à travers l’affectif et la capacité de réflexion sur le contenu de cette croyance laissant place à l'émotivité. Lorsque des preuves sont produites, cette croyance cesse et devient alors une vérité.
Les croyances s’installent inconsciemment dès l’enfance, héritées de nos parents, notre éducation, notre environnement, des médias. Ces croyances ne constituent ni des faits ni des vérités mais uniquement des choses que l’on croit vraies en façonnant notre vision du monde et en conditionnant nos actions, nos habitudes et nos comportements.
Différents types de croyances existent: "collectives", "personnelles", "autorité". Nous avons tous nos croyances. La croyance est omniprésente.
Elle touche tous les domaines en lien direct avec toutes nos actions. Le rôle des croyances est donc de produire des actions.
Les croyances collectives : sont partagées par tous et rarement remises en question.
Les croyances personnelles : résultent de notre expérience, de notre vie et de l’image que nos parents nous ont transmise. Difficiles à changer elles exigent parfois l’aide d’un thérapeute ou d’un coach.
Les croyances d’autorité : proviennent du groupe de référence auquel nous appartenons. (famille, entreprise, partie politique…)
Valeurs, croyances, attitudes, toutes sont assimilées auprès de nos groupes de référence. Elles peuvent changer au contact d’autres individus et par la communication, mais nous avons tous un peu de mal avec le changement soit par peur de l’inconnu, pour préserver ce que nous avons et rester dans notre zone de confort ou par crainte de l’énergie nécessaire au changement et des transformations qui en résulteront. Si certaines croyances sont porteuses, d’autres peuvent être limitantes, comme par exemple : « Je suis nul(le) », « je ne suis incapable de », « je ne mérite pas ce que j’ai »…
Selon l’analyse transactionnelle
Ces croyances correspondent aux décisions prises dès le jeune âge lorsque les demandes émotionnelles de l’enfant ne sont pas prises en compte. L’enfant se crée alors une croyance qu’il base sur les conclusions qu’il tire de chaque action basées sur lui-même, les autres ou certaines situations.
Une fois adulte, ces croyances se manifestent et nous font revivre une situation de notre enfance : nous ressentons ses sentiments qui correspondent à notre passé.
L’effet Pygmalion, l’effet positif de la croyance L’effet Pygmalion repose sur une situation expérimentale. Mise en place par Robert Rosenthal et son équipe, aujourd’hui cet effet est adapté dans plusieurs situations et consiste par exemple à effectuer des hypothèses sur le devenir scolaire d’un élève.
En croyant qu’une chose est vraie, on peut la rendre réelle. Les enfants dont le maître attend davantage des élèves, ces derniers feront des progrès plus grands. Si l'on suit cette idée, en ayant des pensées négatives régulièrement vous êtes susceptibles d’attirer des évènements inconfortables, en revanche en pensant positif vous attirerez le positif ! Nous avons le pouvoir de changer notre perception des choses et de ce qui nous arrive pour vivre mieux.
Prenez soin de vous !.
Nathalie "Coache de vie"
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